3. Les Libertaires

06/08/2021

Les libertaires

anarchy & utopia

ressources naturelles:

15/15

état des bâtiments:

5/15

état des transports:

6/15

état des technologies:

4/15

état des finances:

5/15

confort de vie : 6,25/15

Partisan.e.s de la liberté, iels prônent l'ordre social absolu. Ce groupe n'a pas de hiérarchie, il n'y a pas d'élu.e qui prend les décisions pour les autres. Juste des assemblées où tout le monde est admis au débat. Ici pas de rangs et s'il devait y en avoir tout le monde aurait le même. Leur système est basé sur l'autogestion. Anarchie, aujourd'hui.

autogestion - cohésion de groupe - équité - utopistes - tolérant.e.s - luttes - militant.e.s - respectueux.euse.s - révolutionnaires - anticapitalisme - diversité - squats - culture - artistes - anticarcéraux.ale.s - partage - prolétaires - anarchisme

06/08/2021

Faire partie du groupe

ni dieu, ni maître

en détails

identitémode de vieactivités

◘ Les libertaires rêvent d'une vie en communauté, faite de partage et d'équité. Pas de supérieur.e.s hiérarchiques, pas de personnes inférieures à moquer. Tout le monde est sur un même pied d'égalité.
La vie d'avant? Très peu pour elleux. Iels s'adaptent, vivent avec leur temps en apprenant des erreurs du passé. Iels en profitent même pour bâtir la société à laquelle iels ont toujours aspiré. Au loin le capitalisme, au loin les profits et les privilèges. Croire en l'humain et non le dominer.

◘ Iels viennent des classes pauvres et populaires qui ne supportent plus les injustices subies. Les libertaires refusent la vie façonnée par le capitalisme pour une communauté dont le centre est l'humain. Tout le monde est lea bienvenu.e (bien que certain.es restent réfractaires à accueillir des enfants de cadre ou de militaires.) Malgré tout, le jugement n'est pas de mise. Encore moins quand il s'agit d'aider. Chacun.e apporte sa patte à l'édifice en contribuant aux tâches du quotidien selon ses capacités. De plus, un de leurs crédo est celui-ci : de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins.

◘ Aucune décision n'est prise par une seule personne. Les décisions importantes se prennent en groupe; entre chaque citoyen.ne du quartier. Si problème il y a, ils sont discutés et réglés lors d'assemblées où toute personne désirant s'impliquer y est invitée.
Comme il n'y a pas de hiérarchie, il n'y a pas de pression anxiogène car pas de comptes à rendre à un.e supérieur.e. Souvent, les libertaires accueillent les naufragé.es des autres quartiers: les reclus des engagé.e.s et des conservateurs.rice.s ou encore les enragé.e.s qui rêvent d'une vie un peu plus sereine.

◘ Les libertaires aiment la culture, l'art et la musique. Il n'est pas rare de voir des expositions se monter en un clin d'œil dans un coin du quartier (à prix libre) pour mieux disparaître et réapparaître dans un autre coin. La musique est quasi-omniprésente. Les musicien.ne.s animent sans cesse les rues. Cinémas improvisés dans les caves ou sur les toits. Concerts organisés après un conseil entre citoyen.ne.s. Débats pour instruire la population. Graffitis pour exprimer l'amour de la liberté. La rage contre l'autoritarisme et le capitalisme, militantisme, voilà des activités et des sujets qui font vibrer les habitant.e.s de cet arrondissement.

◘ Les libertaires sont les maître.esse.s de la Culture avec un grand C, au sens très large de son terme. Dans les rues de l'arrondissement voguent des professeur.es de l'Université, des enseignant.es, mais aussi des peintres, musicien.ne.s, artisan.es, éleveur.euse.s, cultivateur.ice.s mais aussi des médiateur.ice.s, des archivistes, des bibliothécaires, des rédacteur.ice.s, journalistes, ect, ...
De plus ici, il est possible de ne pas avoir d'emploi ou ne pas vouloir de poste conventionnel. Nombreux.euses sont celleux qui s'organisent comme iels le souhaitent.

Apporter sa pierre à l'édifice, c'est le plus important. Chacun a un don, un talent, quelque chose à apporter pour aider le groupe à avancer et s'améliorer. Si cela semble très peu conventionnel pour les autres, ça a toujours marché pour les libertaires.

Relations

engagé.e.s commerce, confrontation des idéaux

◘ Il n'y a pas plus opposé que leur mode de vie. Les engagé.e.s s'enferment dans des idéaux d'autoritarisme écervelé, ne faisant que suivre des ordres sans réfléchir à la morale et l'éthique de leurs actes. C'est tout contraire des libertaires qui prônent l' esprit critique et le partage d'idée. Egalité et équité contre hiérarchie et contrôle. Deux idéaux qui ne font pas bon ménage ensemble. Mais par civilité, les deux partis acceptent les négociations.

conservateur.ice.s commerce, dialogues sourds

◘ Les libertaires n'adhèrent absolument pas au système que les conservateur.ice.s remettent en place. Il s'agit d'un temps révolu, un régime (le capitalisme) qui n'a plus sa place maintenant que l'humanité obtient une seconde chance pour réanimer sa civilisation.
Néanmoins, ces deux arrondissements possèdent des ressources essentielles à la vie des humains. Ainsi leurs relations restent cordiales quant il s'agit de négociation et de commerce.
Quant aux autres sujets, iels trouvent rarement un accord.

enragé.e.s ambigüe, limites

◘ Entre ententes et mésententes, cercle vicieux dans lequel se plongent les deux quartiers. Il suffit que lea chef.fe des enragé.e.s soit évincé.e pour un.e nouveau.elle pour que tout le travail de négociation et de confiance soit ébranlé. A ne jamais savoir sur quel pied danser avec elleux, les libertaires sont souvent fatigué.e.s. Néanmoins, les idéaux s'accordent sur certains points, à ne pas vouloir vivre contrôlé.e.s ; et diffèrent sur d'autres: trop divisé.e.s, trop individualistes au goût des libertaires.

06/08/2021

Le Quartier (MAPO-GU)

enjoy culture

DANS LES RUES

◘ S'il y a un arrondissement qui n'est plus reconnaissable c'est bien Mapo-Gu. Les libertaires apprenant des erreurs du passé n'ont pas souhaité reconstruire à l'identique les bâtiments d'antan. Iels se sont adapté.e.s à ce que la nature a fait de Mapo-Gu.
La faune et la flore reprennent le contrôle et les libertaires s'acclimatent dans un équilibre constant.

◘ En vérité, un bâtiment n'a pas changé: Hongik University. Rebâtir l'université est ce qui a demandé le plus d'efforts aux libertaires. Quant au stade de la coupe du monde ou l'ancien parc écologique ils sont réhabilités petit à petit et nombreuses sont les zones qui restent à refaire.
Ici nombreux.se.s étudiant.e.s se croisent et animent les rues. La jeunesse redonne vie à Mapo-Gu non pas par les travaux fournis pour édifier édifices sur édifices mais par son insouciance et son absence de matérialisme. Tous.tes s'approprient les rues. Tous.tes chantent, font trinquer les verres et dessinent sur les murs d'un quartier qui ne dort jamais.

◘ Mapo-Gu est particulière dans la gestion de ces résidences. Les habitations varient en fonction des occupant.e.s l'extérieur est coloré, plein de peinture ou de plantes. Ici le confort prime comme ailleurs mais il est impossible d'être propriétaire de sa résidence (tout comme en être expulsé) et aucun loyer à payer est demandé. Pour cette raison, on ne trouve pas une seule personne sans domicile fixe. Les lieux où dormir sont mis à disposition en fonction des besoins. Les résidences secondaires sont bannies et squattées. On ne compte plus le nombre de squats qui fleurit aménagés selon les envies d'années en années.

LES PRIORITÉS

◘ La priorité des libertaires est l'autosuffisance. Iels misent sur ce qui leur donne accès à une autonomie certaine. Notamment les transports qui sont une priorité. En suivant vient les bâtiments car ils donnent accès à une indépendance. Comme iels préfèrent l'échange ou le troc l'état des finances qui n'est pas si mal pourrait être nettement meilleur mais ne l'est pas. La technologie, elle, est laissée de côté.

LES AVANTAGES

◘ Nombreux sont les champs cultivés par les libertaires et les animaux présents. Loin de l'image de la grande métropole d'autrefois. Nombreuses sont les propriétés et bien faits offerts par la nature. Alors, iels prônent le retour à la terre et de ce fait les libertaires ont la main mise sur les ressources naturelles. Ils permettent à chacun d'avoir les ressources nécessaires à la production de nourriture. C'est pour cette raison que malgré des désaccords parfois extrêmes les relations restent cordiales.